La communauté tibétaine de Bylakuppe dans le Karnataka

La communauté tibétaine de Bylakuppe dans le Karnataka Coorg

24 MAI 2013
bylakuppe
Coorg et les tibetains de Bylakuppe dans le Karnataka

Une fois sortis de la ville de Mysore, la route qui conduit à Bylakupee –Madikeri est une belle route confortable.

Les paysages sont vallonnés, comme dans le sud-ouest de la France, couverts de plantations de légumes.  

En avril-mai, les terres de couleur rouge sont à nu. Tout comme dans nos campagnes du sud-ouest il y a 30 ans, les agriculteurs ont laissé les arbres en place, ponctuant le paysage. 

 

 

Le travail se fait encore pour de nombreux paysans à la main, ou avec les charrues à bœuf car la majorité des exploitations sont de petites surfaces.

Les platanes sont remplacés ici par les flamboyants, aux fleurs rouge vif et les peupliers par quelques plantations rectilignes d’eucalyptus. 

A part ces paysages au relief doux, peu à voir.

 

 


 

Bylakuppe

Lorsque l’on arrive, il ne faut pas s’attendre à l’apparat des sites touristiques. Pas de signalisation particulière, pas de bureau d’accueil. La communauté tibétaine s’est établie il y a 50 ans environ sur des terres fournies par le gouvernement indien. 

La population de réfugiés tibétains s’est répartie dans des sortes de petits villages, dont l’appellation « campement n° x » ne donne pas dans l’exotisme et n’est pas sans rappeler la qualité (espérée) temporaire de cette délocalisation.

La grande communauté tibétaine de plus de 5000 personnes est répartie sur une assez grande région découpée en cantonnements. De l’agriculture et beaucoup d’artisanat et de petites entreprises (fabrique d’encens – de tissus – de peintures, etc.)

Compte tenu de la cérémonie particulière ayant lieu ce jour là et de notre temps très limité pour découvrir cette communauté, nous n’avons pas pu visiter beaucoup de choses ; mais j’ai la sensation qu’il y a beaucoup à découvrir et à tester !

Nous avons vu l’extérieur du Golden temple et surtout assisté à une cérémonie rituelle exceptionnelle.    


 

 

Alentours, des campagnes dans lesquelles les petits villages, écoles, monastères, artisans, sont dispersés.

Comme à mon habitude, je teste les petits restos et les produits locaux. Dans un de ces petits restos locaux perdu dans la campagne, j’ai mangé un yaourt fait maison excellentissime ( !) et en m’approchant de l’arrière-boutique, j’ai pu voir la famille préparer des beignets à cuire à la vapeur qui m’avaient l’air succulents. Malheureusement, il fallait attendre 1 h avant de pouvoir y gouter.    
Ce sera pour la prochaine fois, et je consacrerai deux ou trois jours à la découverte et la rencontre avec cette population. Cela fera l’objet d’un autre article plus détaillé sur Bylakuppe.

Pour ceux qui viennent de Mysore, l’idéal est de partir de Mysore assez tôt, vers 8H, pour joindre Bylakuppe vers 9h30. On rejoint ensuite un hôtel vers Madikeri au déjeuner, ou après si on choisit de manger sur place.    
La région de Madikeri est une région de montagnes couvertes de plantations de café et poivre, comme à Wayanad (qui offre plus de variété avec des plantations de thé, de fruits, des rizières, etc.)

Je vais consacrer prochainement un article complet a Wayanad.

Le matin, on peut aller faire une promenade à pied dans une plantation pour en apprendre plus sur le café et le poivre.    
Madikeri est une ville de montagne de taille moyenne, qui s’est étendue sur tous les flancs de montagne avoisinants. Pas intéressante, étalée, désordonnée, une ville qui dégage une atmosphère assez pauvre, avec quelques petits bidonvilles où les pauvres gens « résident » sous des tentes de fortunes couvertes de bâches plastiques.    
Raja seat view point est dans la ville, au niveau d’un  col et offre un point de vue sur les environs ; mais ce jour là, absolument aucune vue car tout se trouvait dans une brume grise épaisse… Il y a un jardin, un petit train, attractions typiquement indiennes, bondées de locaux. Honnêtement : c’est loin d’être un lieu essentiel à la découverte de l’Inde du Sud …

De même que la cascade Abbey falls, hyperbondée le weekend ou durant les congés scolaires de avril-mai, ne fait pas vraiment partie des incontournables, tant il y a bien d’autres cascades plus belles par ailleurs. Pour autant, ce jour là le parking était bondé de touristes indiens, avec des papiers et des plastiques partout : un lieu à éviter !    
Ensuite si on veut faire du trek en jeep ou à pied, il faut aller à 50 kms de là, à 1h30 de route.

Donc, bien que n’ayant pas creusé réellement toute la région, mon premier sentiment est que Coorg ne revêt que le caractère d’une étape sur la route de Hassan ; son intérêt réside dans sa proximité de Bylakuppe et dans la quiétude verdoyante offerte par quelques agréables hôtels de la région.

Je n'ai trouvé de raisons de faire de photos de Coorg ...

Ils ont voyagé avec KST Tours ils en parlent !  Avis de nos voyageurs en Inde du sud    
 

À propos

christian

Mon nom est Christian Duroule

Mes passions : explorer le monde qui m’entoure, la nature et la cuisine !