Faut-il des vaccins ou traitements particuliers pour voyager en Inde du sud ?
il faut distinguer la réponse « officielle » de la réponse "pragmatique »
A noter : Le nord de l’Inde et le sud de l’Inde ne présente pas les mêmes risques. Le climat est différent, le niveau de vie et les conditions d’hygiène sont également différents.
Recommandations officielles pour la vaccination
il y a les précautions sanitaires telles qu’indiquées dans les recommandations du gouvernement français : citation extraite du site du gouvernement français
« Il est recommandé d’être à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP). Elle reste cependant obligatoire par un vaccin oral (VPO) pour les résidents venant de pays d’endémie ou d’épidémie de poliomyélite. La vaccination doit avoir été réalisée au moins 4 semaines avant l’arrivée. Il est recommandé d’être à jour de la vaccination rougeole-oreillons-rubéole (ROR). La vaccination antituberculeuse est souhaitable. »
Pour les autres vaccins, comme le rappelle le site du gouvernement, c’est « en fonction des conditions locales de voyage »
Nous organisons les voyages de nos clients en veillant aux conditions sanitaires locales dans la préparation de nos itinéraires.
Pragmatisme sur les vaccins
Aucun vaccin ou traitement particulier n’est obligatoire pour visiter l'Inde du sud. Depuis 2010, nos voyageurs, séniors, familles avec des enfants en bas âge n'ont eu aucun souci durant leur séjour alors qu’une immense majorité n’a pas procédé à des vaccinations spécifiques.
Selon notre expérience sur le terrain en Inde du sud : Être à jour d’être de la vaccination classique diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et rougeole-oreillons-rubéole (ROR) nous semble recommandé mais c’est aussi le cas lorsque l’on ne voyage pas.
Le risque de paludisme (malaria) est faible dans la partie sud du continent indien et en Inde du sud de la ligne reliant Chennai, Kerala, Bangalore et Goa. Il y a des moustiques, mais pas plus que dans le sud de la France, voire moins car habituellement, ils sont absents durant la période diurne.
Aucun alarmisme de mise ! Les mesures de protection contre les piqûres de moustiques le soir et la nuit sont suffisantes. (Lotion répulsive Odomos très efficace que l’on trouve partout en Inde et pulvérisation d’insecticide dans votre chambre avant d’aller dîner si nécessaire, prise insecticide murale) cependant ceux qui le souhaitent peuvent prendre les mesures de chimioprophylaxie préventive.
Il est bien entendu que la responsabilité de prendre ou non des traitements ou vaccins vous appartient.
Quelles sont les précautions sanitaires pour voyager en Inde du sud ?
Attention aux coups de soleil, utiliser une protection solaire à fort indice (à partir de 50) notamment de Décembre à Mai, à prévoir dans vos bagages car pas toujours disponible en Inde ...
On trouve PARTOUT de l’eau en bouteille en Inde du sud, mais aussi des sodas. On n’hésitera pas à boire des jus de fruits frais à la centrifugeuse, des milk shakes, des jus de canne à sucre préparés devant vous, des tchai (thé au lait), des glaces, à manger des légumes et des fruits frais !
Glaçons : toujours demander à voir les glaçons – morceaux de glace : NON – glaçons industriels en forme de cubes mais plus souvent de forme légèrement conique : OUI
La nourriture est saine et fraîche également. Le lait infantile est disponible dans toutes les pharmacies et sur les rayons des supermarchés.
On trouve des pharmacies partout en Inde du sud
Appelées "Medicals" ouvertes tard le soir, avec des médicaments de qualité (paracétamol, amoxicilline, Anti-infectieux intestinaux etc...) à des prix imbattables et vendus à l’unité selon les besoins.
Constituer sa pharmacie personnelle n’est absolument pas nécessaire pour un voyage en Inde du sud, les médicaments vendus en pharmacie sont tous authentiques ; par contre ne pas consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçons – mais à ce jour, nous n’avons pas observer ces pratiques en Inde du sud)
Inutile également d'augmenter exagérément le volume de vos bagages avec du papier toilette on en trouve partout maintenant.
Conseil pour les dames, n'oubliez pas d'emporter dans vos bagages vos protections hygiéniques.
Le point sur le virus NIPAH
Certains journaux français en mal de lecteurs se font ponctuellement l’écho (une fois en 2023, puis une autre en juillet 2024) de cas de virus Nipah en Inde du sud ou au Kerala. Mais localement, personne n'a d'inquiétude par rapport à ce virus, et pourtant Dieu sait si les indiens sont assez ("paranos") par rapport aux virus en général.
EXTRAIT d'une publication de l'OMS
Les chauves-souris frugivores de la famille des Pteropodidae sont l'hôte naturel du virus Nipah.
Il est connu depuis 1999. Plusieurs régions sont exposées au risque d'infection, car des preuves de la présence du virus ont été trouvées dans le réservoir naturel connu (espèce de chauve-souris Pteropus) et dans plusieurs autres espèces de chauves-souris dans un certain nombre de pays, dont le Cambodge, le Ghana, l'Indonésie, Madagascar, les Philippines et la Thaïlande.
(mon commentaire :Pour autant, le tourisme n'a aucunement été affecté depuis 20 ans à cause de ce virus dans ces pays d’Asie et aucun cas n'a été répertorié parmi les touristes)
Le risque est donc lié à la consommation de fruits tels que mangues ou certains fruits de palmiers qui auraient été grignotés par une chauve-souri malade, ou d'eau contaminée par les urines de chauve souri malade.
La transmission d'humain à humain est très limitée car il faut un contact physique étroit. Aucun port du masque n'est recommandé.
La seule recommandation de l'OMS est : "Les contacts physiques étroits et non protégés avec des personnes infectées par le virus Nipah doivent être évités. Il convient de se laver régulièrement les mains après avoir soigné ou rendu visite à des personnes malades."
Par définition, les touristes ne se promènent pas dans les hôpitaux indiens, ils n’entretiennent pas habituellement des contacts étroits et non protégés avec des locaux, en particulier avec des personnes qui auraient une forte fièvre.
Par ailleurs, comme partout malheureusement, ce sont des personnes de condition sociale défavorisée, qui bien souvent se rendent à l’hôpital trop tardivement pour des raisons financières, qui n’auront pas de prise en charge médicale rapide et de qualité.
Nos clients boivent toujours de l'eau en bouteille, nous leur indiquons simplement de ne pas consommer de mangue sur les marchés sans les avoir lavés (mais la saison de la mangue commence mi à fin-mars et se termine début août, en dehors de la principale saison touristique)
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